Portrait
Le Scorpion
Sa Personnalité
Donner beaucoup, s’abandonner souvent, pardonner… jamais. Le Scorpion ou l’amour fusion : des effusions de sentiments ardents, des désirs à n’en plus finir, la passion en ligne de mire. Pourquoi cette quête d’absolu ? La faute à la Balance qui lui passe le témoin de la romance au moment où elle réalise que tout peut s’arrêter. Elle est là la tragédie de la vie : savoir qu’à peine commencé, c’est déjà fini. Le Scorpion naît au cœur de l’automne, une saison intermédiaire tiraillée entre la vitalité de l’été et la léthargie polaire de l’hiver.
Pour se sentir vivant, il vibre à tous les vents et dans tous les sens, le sixième (sens) en alerte pour aller au-devant des événements. Son goût du mélo le prédispose à pressentir le mensonge avant la fidélité, la trahison plutôt que la loyauté, le drame au lieu de la comédie. A ses yeux le bonheur est suspect. Pour (espérer) vivre heureux, vivons cachés en verrouillant nos petits secrets ! Le Scorpion garde tout en lui et pour lui, incapable de verbaliser ses émotions, plus encore quand on s’ingénie à sonder ses pensées. Il pique là où ça fait mal sitôt qu’on lui en fait (du mal). Œil pour œil dent pour dent et pour une dent un panier entier de propos mordants, envoyés (et bien envoyés) plus tard après la bagarre. Impossible pour tout signe d’Eau de réagir instantanément à l’affrontement, la submersion des émotions paralysant les sentiments. Personne d’autre que le Scorpion n’aime autant à l’extrême, beaucoup, passionnément, à la folie… d’aimer l’être aimé tout entier pour l’éternité. Pas de demi-mesure, plus c’est dur plus il soulève des montagnes et brave la censure pour parvenir à ses fins. Son seul ennemi : ce reflet de lui-même qu’il voit dans la glace, qui doute et se fait du mal pour mieux renaître douloureusement de ses cendres. Entre ombre et lumière, lucidité et mystère, le Scorpion fascine, magnétise en laissant des souvenirs extraordinaires dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont aimé. Souvenirs jamais aussi forts que tout l’amour qu’il leur porte encore et à jamais.
le scorpion
Sa Vie Amoureuse
Les amours ne sont jamais plurielles pour un Scorpion, chaque histoire étant vécue comme la seule, l’unique, la première et la dernière de toute une vie. Pas de garde-fou dans l’amour fou, du trapèze sans filet, des sentiments haute-voltige qui peuvent monter très haut autant que chuter brutalement après que l’être aimé soit tombé de son piédestal pour avoir menti ou trahi. A croire que de son côté, notre Scorpion est incapable de la moindre tartuferie. Il paraît qu’il butine pour lutiner et rassasier son appétit sexuel. Info s’il se sent frustré, intox s’il est comblé par des baisers passionnés, un soutien sans faille, une protection rapprochée. No limit, no calcul, no problem quand le Scorpion aime et qu’on l’aime dans les mêmes proportions en retour. C’est là tout le problème, ne pas être en mesure de vous aimer à la mesure de votre démesure. L’échange effréné tourne à l’échauffourée quand la possessivité prend le pas sur la sensualité. C’est fatal, l’animal menacé pique de son dard avant de pleurer à chaudes larmes en secret en se promettant de faire regretter toute sa vie à son ex de l’avoir quitté.
Sa Carrière
L’hyperactivité suractivée ! Le Scorpion se donne à fond avec l’impression de n’être jamais content de lui-même et rarement satisfait du résultat, jusqu’à mettre malgré lui la pression sur son entourage. Difficile de faire simple quand on est d’une nature à compliquer la situation, répond le Scorpion sous tension. Il bosse super bien mais sa tendance à amplifier le problème comme à se méfier du succès peut devenir casse-pied. En renonçant à vouloir tout maîtriser, il allègerait l’esprit, l’ambiance et les échanges, sans pester si le projet n’est pas bouclé à la minute près. Sourcilleux, pointilleux… et furieux quand les collègues ne jouent pas franc-jeu ou mettent de la mauvaise volonté à travailler. Exigeant sûrement, dur peut-être mais prêt à dépanner à coup sûr en cap de coup dur. Dans le fond, le Scorpion cache un cœur en papier de soie derrière le cuir de sa carapace. La pudeur d’un signe attachant doté du don de la création prêt à jouer les Pygmalion si l’on possède (comme lui) un vrai talent.