L’Horo Hebdo du 21 au 27 avril

« De l’importance d’être constant ». Au-delà d’Oscar Wilde, ce sont les planètes qui vous invitent à pérenniser vos actions par des décisions sages et soutenues. Ni trop vite, ni trop lentement, une fois votre vitesse de croisière atteinte, gardez-la, malgré les aléas. Même attitude à adopter sur le plan relationnel. Pariez sur le flegme avec ce qu’il faut de recul pour empêcher les nerfs de craquer et le conflit d’éclater. La mission est d’autant plus difficile que les journées se suivent sans se ressembler, avec leurs lots de difficultés pas simples à surmonter.

Des passions à vivre, des défis à relever, le challenge est aussi excitant qu’élevé. Les planètes vous réservent du sensationnel, de l’inédit, à vous griser la tête ou vous faire chavirer le cœur. De l’amour bien sûr, peut-être sous des formes que vous êtes loin d’imaginer, qui sait si ce n’est pas non plus sous les traits de quelqu’un que vous ne connaissez pas encore ou auquel vous ne pensez pas le moins du monde. Une bonne nouvelle peut aussi combler des vœux que vous n’osiez plus formuler, tout est possible, et magique au possible.

Les progrès sont évidents, décisifs surtout. De quoi franchir un cap, passer à la vitesse supérieure, changer de poste, de logement, de vie… en mieux, en bien mieux. Une satisfaction légitime que vous devez à ces manches que vous retroussez depuis pas mal de temps maintenant. Vos efforts portent enfin leurs fruits, bien plus qu’une lueur au bout d’un tunnel, c’est un phare que vous apercevez, dont la lumière vive vous éclaire intellectuellement et vous guide à coup sûr vers le succès. Sentez, ressentez, appréciez, vous le méritez… le tout avec discrétion pour tenir les jaloux à distance.

Dans la jungle, terrible jungle, le Lion a du mal à avoir la paix, et dormir à tête reposée. Toujours quelqu’un pour vous enquiquiner, toujours quelque chose pour vous contrarier, un problème qui ne vous concerne pas le plus souvent mais que l’on vous demande de régler… pour hier bien sûr. La fatigue gagne du terrain, les nerfs peuvent craquer parce que sous pression depuis trop longtemps maintenant. Gardez à l’esprit que le corps a toujours le dernier mot, que vous feriez bien de lui prêter attention s’il attire votre attention en vous demandant de faire attention.

Oui il est possible de battre en retraite sans s’avouer vaincu(e) pour autant. La situation à laquelle vous êtes confronté(e) vous concerne-t-elle vraiment ? Est-ce à vous de répondre à la question, résoudre le problème, dissiper le conflit ? Si la réponse est « Non », tournez des talons et éclipsez-vous par l’issue de secours. En résumé, ce qui ne vous concerne pas ne doit pas vous impacter plus que cela. Déclinez l’invitation, renoncez dès lors que vous êtes sur le point de vous embarquer dans un imbroglio dont vous n’êtes ni à l’origine, ni le principal sujet. Vous aurez la paix.

Ça cause beaucoup, beaucoup trop autour de vous. À écouter différents sons de cloches (de circonstance, n’est-ce pas ?), vous ne savez ni à quel saint vous vouer, ni comment appréhender la situation avec recul, l’esprit en paix. Méfiez-vous des vérités dont vous abreuvent des personnes qui savent, parce qu’elles savent voilà tout, ou dont c’est le métier, de voir, savoir, percevoir, entrevoir. Mettez tous leurs avis, toutes leurs intuitions dans un shaker dans un tiroir, le temps de vous faire votre propre opinion, pourquoi pas, en suivant votre intuition.

Difficile de ressentir le manque de quelqu’un qu’on aime mais qui ne vous comble pas, ou ne vous a jamais comblé. L’amour est là tout simplement, il s’exprime en vous sans pouvoir le verbaliser, il se manifeste à l’égard d’autrui sans pour autant qu’il soit possible d’échanger avec la personne en question. Raison pour laquelle cet amour-là fait souffrir. Il puise sa force dans le temps qui passe, qui n’efface aucun souvenir d’un côté mais ne permet de rien rattraper de l’autre, parce que c’est trop tard. Faites confiance à la vie pour mesurer qu’il n’est jamais trop tard, pour aimer le cœur et l’esprit apaisés.

Les événements vous obligent à mener votre petite enquête pour faire éclater ou reconnaître la vérité, la vraie. Fouillez, disséquez, quitte à plonger dans le passé pour y trouver des éléments à même de vous aider. La configuration laisse entendre que vous avez une injustice à réparer, pas seulement au sens juridique du terme, aussi sur le plan affectif. Côté cœur, l’histoire prend de l’ampleur si elle est récente. L’amour ne saurait tarder si vous êtes célibataire. En couple depuis longtemps, bien qu’en avril, quel plaisir de se découvrir, se redécouvrir… d’un fil… et toute la pelote.

Beaucoup d’investissement pour peu de bénéfice en retour. Certes la situation évolue mais… « peut mieux faire », vous savez cette fameuse phrase sur nos bulletins scolaires qui nous hante encore aujourd’hui. Vous n’êtes pas responsable du « Peut mieux faire » dans la mesure où faites de votre mieux pour que les choses avancent. Mais il y a des réticences, des résistances qui finissent par avoir raison de votre énergie. Vous payez de votre personne, agissez avec cœur en regrettant que l’on ne vous emboîte pas le pas ou que l’on ne vous ouvre pas la porte alors qu’on a le pouvoir de le faire. Frustrant.

Une jolie rencontre est à même d’élargir votre horizon. Pas de précipitation à vous projeter dans l’avenir mais les perspectives laissent entrevoir un futur réjouissant. D’abord les affinités sont évidentes, on parle même langage, on habite la même planète, on voit la vie de la même façon. Ensuite, la confiance s’instaure aussitôt, l’impression de se reconnaître avant de se connaître. Enfin, il y a une activité commune, que l’on a à cœur d’exercer ensemble. Il faut du temps pour que tout se précise et se mette en place, mais tout augure du meilleur.

Les circonstances vous amènent à prendre conscience que vous n’êtes pas seul(e) à mener le combat, ou à éprouver cette sensation-là. Un indice majeur pour engager la conversation avec des personnes qui vivent ou ont déjà vécu ce que vous vivez. L’échange est constructif, il peut aussi vous soulager si la souffrance est forte, la peine profonde. Si vous pensiez pouvoir apprivoiser la solitude et vous débrouiller par vous-même, force est de constater que les relations sociales sont indispensables à notre équilibre. Non les autres ne sont pas toujours un enfer… N’en déplaise à Jean-Paul.